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Les maladies cardiovasculaires

L’OMS a étudié les causes de mortalité et de maladies invalidantes dans le monde.Les maladies chroniques non transmissibles, avec au premier rang les maladies cardiovasculaires, sont la première cause de mortalité mondiale.Parmi ces maladies non transmissibles, les maladies cardiovasculaires sont les premières responsables de la mortalité.
Cette mortalité est particulièrement sévère en Afrique de l’Ouest comme on peut l’observer sur la carte suivante émanant de l’OMS.

Toujours selon l’OMS ,

« On estime à 17,3 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit 30% de la mortalité mondiale totale.Parmi ces décès, on estime que 7,3 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,2 millions à un AVC (statistiques 2008).

Plus de 80% des décès interviennent dans des pays à revenu moyen ou faible et touchent presque également hommes et femmes.

D’ici 2030, près de 23,3 millions de personnes mourront d’une maladie cardio-vasculaire (cardiopathie ou AVC principalement). D’après les projections, ces maladies devraient rester les premières causes de décès.

Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardio-vasculaires en s’attaquant aux facteurs de risque tels que le tabagisme, une mauvaise alimentation et l’obésité, le manque d’activité physique, l’hypertension artérielle, le diabète et l’hyperlipidémie.

9,4 millions de décès chaque année, soit 16,5% de l’ensemble des décès, peuvent être attribués à l’hypertension artérielle.Celle-ci est ainsi responsable de 51% des décès dus aux AVC et de 45% des décès dus au cardiopathies coronariennes.

L’Afrique de l’Ouest est particulièrement touchée par ces pathologies cardiovasculaires, comme on peut l’observer sur les cartes de l’OMS décrivant, pour chaque pays de cette sous-région, la mortalité cardio-vasculaire et l’importance des différents facteurs de risque cardiovasculaire.

La gravité et la fréquence des maladies cardiovasculaires en Afrique de l’Ouest nécessitent de les prévenir d’une part et de les traiter d’autre part. La prévention se fait par le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires:

Le traitement se fait par une évaluation spécialisée, un suivi, un traitement médical adapté et si besoin une chirurgie cardiaque ou vasculaire ou un traitement par cathétérisme. Ces derniers demandent une haute technicité au sein de centres de chirurgie cardiaque et cathétérisme interventionnel.

Absence de centre chirurgical spécialisé en chirurgie cardiaque en Afrique de l’Ouest.
Une étude de l’International Coopération in World Cardiology de 1999 (6) montre la disparité sur la disponibilité des centres de chirurgie cardiaque selon les régions du monde :

  • 1 centre pour 120 000 habitants aux USA
  • 1 centre pour 1 000 000 habitants en Europe
  • 1 centre pour 16 000 000 habitants en Asie
  • 1 centre pour 50 000 000 habitants en Afrique


Dans les pays industrialisés l’OMS estime qu’un centre de chirurgie cardiaque pédiatrique, qui réalise 300 à 500 chirurgies par an est nécessaire pour 2 millions d’habitants.
Les besoins dans les pays en voie de développement ne sont pas objectivement estimés mais sont probablement supérieurs en raison de la forte proportion d’enfants au sein de leur population et de la fréquence plus importante des maladies cardiaques sévères chez les enfants dans ces pays.
Actuellement il n’existe aucun centre chirurgical spécifique en Afrique de l’Ouest.

Ces faits sont la motivation de notre projet : apporter l’expertise de la prise en charge et de la prévention des pathologies cardiovasculairetransférer ces compétences aux acteurs locaux.